De la greffe “Trapet” aux Francs de Pied, retour sur 150 ans d’histoire avec Jean-Louis Trapet (2/2)
Phylloxera, guerre de 1870, Riparia Gloire de Montpellier… dans cette seconde partie d’entretien, on refait l’histoire avec Jean-Louis Trapet grâce notamment aux écrits de Pierre-Arthur, son arrière-grand-père qui fut l’un des premiers à introduire en Côte d’Or les porte-greffes américains durant les années 1890.
“1893, c’est l’année qui dans toute ma carrière de vigneron et dans celle de mon père, celle qui nous a donné la plus haute satisfaction, plutôt morale que matérielle…” ecrit-il.
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“Cet éclatant succès était dû aussi en grande partie à l’été exceptionnel que nous traversions et que je n’ai jamais revu…” poursuit-il. “A partir du mois de février, il n’est plus tombé – sauf un petit orage au mois d’août- une seule goutte d’eau, une chaleur intense, absolument anormale dans nos pays, l’eau manque partout. Dans ces conditions, les vignes françaises, affaiblies par le phylloxéra, ne résistent pas…”
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Ce dernier a en effet laissé des notes dans lesquelles il parle de la réussite de sa technique de greffage (qui deviendra plus tard la greffe type “Trapet”) durant un été exceptionnellement chaud qui donnera lieu à un millésime extraordinaire : 1893.
On se régale également des anecdotes du célèbre vigneron bourguignon concernant ses meilleurs souvenirs de dégustation, dont un millésime 1904 du Grand Cru des “Latricières”.
Il est enfin question de viticulture à haute densité, de provignage (technique qui consiste à enterrer de vieux ceps pour faire renaître un nouveau plant) et de la Bourgogne, depuis les origines monastiques jusqu’à la flambée du foncier de ces dernières années.
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