Thibault Liger-Belair : “faire dans le Beaujolais des vins qui ont la gueule du lieu”
Dans le précédent épisode, nous avons découvert comment Thibault Liger-Belair est devenu l’un des vignerons les plus cotés de Bourgogne.
Né avec “une énorme cuillère en or dans la bouche” comme il aime à le répéter, Thibault Liger-Belair considère cependant que l’entrée de gamme d’un domaine constitue sa carte de visite et représente le savoir-faire d’un vigneron.
Fort de cette conviction et aussi parce qu’il est tombé amoureux des paysages du Beaujolais lorsqu’il était étudiant, Thibault Liger-Belair a commencé a acheté des vignes du côté de Moulin-à-Vent en 2008 afin de créer le domaine des « Pierres Roses ».
L’une des raisons qui l’ont poussé à aller vers cette appellation dans le Beaujolais est le fait qu’il a retrouvé un vieux tarif de la maison de négoce Liger-Belair, datant de 1911 et portant sur les millésimes 1906, 1907 et 1908. Et à cette époque, le Vosne Romanée Orea et le Moulin-à-Vent (bien avant l’appellation qui date de 1924 et dont on fête le centenaire cette année), étaient exactement au même prix. Il a voulu comprendre ce qui s’était passé entre le début du XXème siècle et l’après-guerre pour que le vin produit en Beaujolais perde ainsi en réputation.
La suite est à écouter dans cette seconde partie d’entretien, dans laquelle Thibault Liger-Belair évoque également la pureté des vins issus de vignes centenaires et non greffées -les “francs de pied”– et de sa volonté de transmettre son savoir-faire à travers son incubateur « les Jeunes Pousses ».
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