Sonia Guillotin Keïta, caviste à Bamako
Je profite de cette période estivale pour vous emmener en Afrique, à Bamako, capitale du Mali qui abrite plus de 3 millions d’habitants, à la rencontre d’une ex enseignante, reconvertie en caviste.
Arrivée à Bamako fin 1999 dans le cadre d’un contrat avec l’Education Nationale au lycée français « Liberté » avec pour mission l’apprentissage de la lecture, Sonia Guillotin Keïta, rencontre son futur mari qui tient le « Bla Bla Bar », un bar iconique de Bamako.

Ce dernier étant approché par le groupe Castel pour distribuer leurs vins, il décide de créer Bacchus, une cave à vins qui sera pour Sonia, l’opportunité de changer complètement de métier.
Sans trop savoir qu’elle deviendrait caviste, elle quitte l’Education Nationale à 40 ans pour se lancer dans le commerce des vins et spiritueux.
Sonia nous parle de son métier de caviste dans un pays qui a beaucoup changé depuis son arrivée.

En effet, à une clientèle d’expatriés (pas forcément français d’ailleurs) qui initialement venait s’approvisionner à la boutique, a succédé une communauté chinoise de plus en plus nombreuse, dont les goûts se portent volontiers sur les vins haut de gamme, les “Pessac-Léognan” en particulier.
Malgré les changements politiques importants et le retrait des troupes françaises du Mali, Sonia Guillotin Keïta, ne ressent pas de danger particulier pour les européens qui comme elle, vivent depuis plusieurs années à Bamako.

Même s’il reste toujours compliqué de vendre du vin à une population très majoritairement musulmane (à 95%), Sonia continue de développer sa cave, et pourquoi pas son réseau dans d’autres pays africains, en diversifiant toujours plus ses sources d’approvisionnement.
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